Voilà ! J’ai terminé mon job chez Sanoma. Je livre les raisons pour lesquelles les défis que j’avais lancé pour le Pukkelpop ne se sont pas fait.
Quelques précisions utiles :
- Ce qui suit n’est forcement pas objectif (normal je suis concerné et de toute façon l’objectivité n’existe pas), mais je livre les faits le plus honnêtement possible.
- Je suis partis en bon terme avec les gens avec qui je travaillais.
- Cela n’engage que moi et ne reflète en rien les vues de Sanoma ou la rédaction de Télé Moustique.
Le Contexte
Denis qui a des oreilles partout me fait gentiment part du fait que Télé Moustique recherche quelqu’un pour le site internet pendant le mois d’août. Ca tombais bien j’ai besoin de sous et en plus une expérience sur le site web d’une rédaction ne pouvais être que bénéfique. Je me fais engager. Après à peine 1 jour et demi de formation le webmaster fait comme tout le monde en ces périodes estivales, il part en vacance. Me laissant seul aux commandes du site pendant une vingtaine de jours. J’ai sué à grosses gouttes et j’ai fait pas mal bosser l’équipe de technicien avec mes bourdes de débutant (merci à eux pour leur patience) mais dans l’ensemble ça allait.
La situation chez Sanoma
Une cellule internet a été crée afin de faire des synergies entre les sites web du groupe. Problème, cette cellule est physiquement séparée des rédactions. Normalement les webmasters ont un portable et naviguent entre leurs rédactions et la cellule internet. Mais n'étant que de passage, je n' ai eu droit qu' à un desktop placé dans la cellule internet. Mes contacts avec la rédaction étaient donc quasi inexistants. C’est important à savoir, car c’est à mon avis un des nœuds du problème.
Le blogging au Pukkelpop
On me propose d’aller blogguer au Pukkelpop. Je me mets d’accord avec ma « chef » direct, Clo Willaert responsable marketing internet, sur la manière de procéder au Pukkel. Je me démerde pour avoir un truc qui fait de la vidéo, ce sera un appareil photo, ce n’est pas l'idéal mais je suis déjà content. Clo me demande d’avoir un fil conducteur au « live » blogging : je présente l’idée des défis; pas très original et un peu légère mais toujours rigolo et sympathique si c’est fait dans un chouette esprit. Clo qui est plein d’énergie et d’enthousiasme me soutient dans ma démarche.
Je m'en vais donc pour le festival plein de bonne volonté (je profite même du 15 août pour mettre ma petite sœur au travail pour faire un panneau Peace and Love pour un défis que l'on m’avait lancé, etc).
Le premier jour du festival je débarque, seul et sans consignes de la part de la rédaction (Rien. pas un mot). J’avais essayé de m’arranger avec Luc Lorfèvre, journaliste musical de la rédaction qui était aussi au Pukkelpop. Il est sympa mais solitaire (ou du moins pas envie de m'avoir dans ses pattes, ce que je peux concevoir) et dans une logique très papier. Je voulais créer un truc un peu web. J’avais dans l’idée de récupérer ses impressions en vidéos, pour que ça soit un peu plus vivant, faire une petite vidéo courte et un peu décalé des gens qu'il interview, etc....d'où peut être le mal entendu sur le blog de Mateusz où il prétend que j'aurais envoyé Luc Lorvèvre dans les roses, c'est faux! J’ai proposé de faire ses papiers en vidéo mais ce n'étais qu'une proposition...ni plus ni moins. Et les idées ça se discutent...J'’ai été revoir Luc Lorfvèvre après le papier de Mateusz et il m’a affirmé que c’étais n’importe quoi…Je ne comprends pas l’attaque, ou bien il y a des infos qui m’échappent, bref.
Sur place, j’avais un accès super limité (comble de l’absurdité, en théorie je n’avais même pas accès à la cabine ou se trouvais les ordinateurs). Dans la cabine je dois jouer un peu profil bas parce que c'est la cabine Humo (qui fait aussi parti du groupe Sanoma) et c'est la première fois qu'il y a une collaboration entre Télé Moustique et Humo.
Comme je ne suis pas du genre à attendre la chute des feuilles pour bouger, je commence à blogger (la raison, pensais-je pour laquelle j’étais là). Armé uniquement d'un téléphone portable je commence un peu de "live" blogging. Je fais des photos, une petite interview, etc. Je ne dis pas que ce que je fais est génial mais je me casse le c** et je fais preuve d'initiative, plutôt que d'être payé à me tourner les pouces (ce qui m'aurais valut moins d'ennuis, soit). Et Le lendemain Clo reçoit un coup de fil pour dire que le redac chef n’est pas content du tout de la manière de blogger et qu'il faut tout stopper. On me reprochait mon ton et accessoirement mon orthographe. Parole à la défense:
1- Il est vrai que j'ai adopté un ton très "blog". Je faisais notamment part des difficultés que notre photographe avait pour obtenir une accréditation (quel n'a finalement pas obtenue). Apparemment c'est des choses qu’il ne faut pas dire, ça écorne soit disant l'image du magazine. Perso je ne vois pas le problème. La transparence va des deux côtés, le public à le droit de savoir comment est produite l'information.
2- J’admets humblement que j’ai naturellement une très mauvaise orthographe (un truc qui n’a pas été fixé en primaire). Qu’il faut que je me relise très très très attentivement pour éviter de grossières erreurs. Mais vu que je faisais des photos, des vidéos et en plus la mise en ligne etc. Le maillon faible a lâché.
Voilà en gros pour les faits, rien de grave. Juste un problème de communication entre la rédaction et moi-même. Et à mon avis une mauvaise compréhension de l’outil blog, mais ce n’est que mon avis. Malgré ce couac au pukkelpop, cette expérience d'un mois m'a appris énormément même si parfois je m'en suis pris plein la figure.
6 commentaires:
J'espère que ce post ne t'attirera pas des ennuis.
Mais je note que c'est toujours le même problème : on met un blog (ou un site d'ailleurs) pour faire mode mais non intégré dans la rédaction et puis, forcément, l'outil n'est ni compris, ni intégré.
Je croyais que la presse écrite avait dépassé cet étape.
A l'inverse le blogueur ne semble pas tout mettre en oeuvre pour intégrer son travail dans celui de la rédaction. Si une chose transparaît dans cette note, c'est bien le manque de coordination entre un service marketing et une rédaction. Ce devrait servir de leçon à tous les aventurier du PAB.
@Benoit: J'essaye d'être honnête...Je ne dis pas que j'y arrive à 100%. Des problèmes, je ne sais pas. On verra. Mais une chose est sûr c'est que si j'aime ce métier, si je l'ai dans les tripes ce n'est sûrement pas pour la fermer.
@Denis: Il y a eu un gros souci de coordination marketing-rédaction (et inversement), tu as tout à fait raison. Les torts sont en quelques sortes partagés mais étant fraîchement débarqué il y a des choses que je ne pouvais pas savoir et j'aurais simplement aimé que l'on me mette au courant, c'est tout. Mais je veux bien admettre:je suis un être passionné, j'ai peut être été trop vite à fond. Enfin on apprend de ses échecs...
"Mais une chose est sûr c'est que si j'aime ce métier, si je l'ai dans les tripes ce n'est sûrement pas pour la fermer."
GROS NAÏF!
Pour l'orthographe, il est inutile de préciser que tu as des lacunes. Il suffit de lire ton post.
Pour un mec qui a le journalisme dans le sang, ça promet!
@anonyme: je ne me prends pas pour Tom, je suis d'accord avec toi concernant son orthographe. Ceci étant, j'ai horreur des attaques masquées...il faut avoir le courage de ses opinions me semble-t-il...
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