Je viens à l'instant de croiser le Roi, Albert II. Il marchait tranquillement accompagné de 2 gardes du corps. Il boitait légèrement et était vêtu simplement d'un polar vert. Le plus bizarre c'est que les gens ne semblait pas le reconnaitre, à part un regard ou deux il se déplaçait dans l'indifférence général.
Il se rendait (il y est toujours) à la bijouterie de Greef, situé a deux pas de la grand place. Il vend sans doute les bijoux de famille avant de quitter ce pays de fous :-).
22 février 2008
Un roi piéton
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2 commentaires:
On peut le comprendre de vouloir se tailler: le plus curieux est que personne ne semble imaginer que le possible éclatement de la Belgique pourrait très mal se passer.
Or, il existe des éléments dangereux:
-un parti d'extrême droite en Flandre, qui avait réalisé une ascension irrésistible avant d'être menacé de tassement par l'arrivée sur l'échiquier politique de formations "presque" d'extrême droite mais plus présentables; on sait que pour un parti d'extrême droite, ce qui compte c'est le pouvoir, l'idéologie n'est qu'un moyen d'y parvenir; on sait aussi que, lorsque la voie démocratique pour conquérir le pouvoir semble boucher, l'extrême droite ne répugne pas à en utiliser d'autres; le Vlaams Belang dispose de milices occultes qu'il peut mettre en œuvre sans se mouiller;
-l'existence de majorités francophones dans certaines communes de Flandre, qui se sentent de plus en plus menacées et vivent de plus en plus mal les tracasseries administratives qu'on leur impose; en cas de séparation, une déclaration unilatérale de rattachement de ces communes à Bruxelles, la Wallonie ou à l'hypothétique union des deux pourrait déclencher des réactions violentes des milices d'extrême droite.
Pour voir ce qui pourrait se produire (ce n'est pas le plus probable mais certes pas non plus impossible), je vous recommande l'excellent roman de Dragana Covjekovic, une Bosnienne qui vit depuis longtemps en Belgique. Il met en parallèle le siège de Sarajevo (elle sait de quoi elle parle!) et un hypothétique siège de Bruxelles.
D'autant plus saisissant qu'il ne s'agit pas (seulement) d'un roman de politique fiction, mais que celle-ci s'inscrit parfaitement dans l'intrigue.
Editions MEO (voir site http://www.mode-est-ouest.eu )
Même si les expériences étrangères peuvent être source d'enseignement, je pense que la Belgique est un pays trop particulier, trop absurde pour pouvoir lui appliquer tel quel les expériences d'autres nations. De plus je vous trouve particulièrement alarmiste, la situation est certes préoccupante mais aller jusqu’ à évoquer l'éventuel siège de Bruxelles…c’est un peu zot une fois !Même si, je vous l'accorde, rien n'est théoriquement impossible.
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